Après l’Elantra, c’est au tour de sa jumelle Kia, la Forte de faire peau neuve. D’ailleurs, le modèle en profite pour changer de nom avec l’arrivée de cette nouvelle génération, question d’uniformité. L’arrivée de cette voiture est d’une importance capitale pour la marque puisqu’elle viendra en quelque sorte prendre la place de la K5 qui ne sera pas disponible sur notre marché l’an prochain.
Sans surprise, la nouvelle K4 nous arrive avec une allure très moderne. Sa silhouette se caractérise par des lignes bien droites et des formes angulaires. L’éclairage est mince et allongé ce qui se mêle parfaitement au style de la voiture. D’ailleurs, je crois qu’il est essentiel de mentionner que cette voiture a été créée avec la supervision du Québécois Karim Habib, le directeur du design chez Kia.
Ce qui accroche le plus dans le design de la petite berline coréenne, c’est la partie arrière de type « Fastback ». Ça lui donne une allure particulièrement futuriste et agressive. Disons que la K4 risque de faire tourner les têtes à son arrivée sur le marché.
Un concept audacieux
Les premières images intérieures de la voiture nous montrent un habitacle avant-gardiste et novateur. Le design du volant est particulièrement intéressant, surtout avec le logo qui n’est pas parfaitement centré. C’est un détail qui accroche l’œil et je dois dire que j’aime ça. Le modèle de présentation nous montre également un habitacle de couleur verte, ce qui est plutôt inhabituel pour une voiture grande publique. Difficile de dire si cette finition sera disponible dans la version de production, mais le résultat est très intéressant.
On ne connait pas encore les détails en ce qui concerne les mécaniques qui seront disponibles pour la voiture en Amérique du Nord. Néanmoins, Kia demeure un constructeur assez conservateur à ce niveau. C’est ce qui nous permet de croire que la K4 va offrir essentiellement les mêmes motorisations qu’on retrouve sous le capot de l’Elantra.
La Kia K4 2025 sera dévoilé dans son entièreté en grande première nord-américaine au cours du Salon de l’auto de New York dans les prochains jours.
Jean-Sébastien Poudrier